Tout commence dans le verger. Il a été aménagé il y a une quinzaine par Karine et Nicolas Kerebel, alors producteurs de confitures bio (Le Jardin d’Avalon). Ils ont planté, amené l’irrigation, clôturé, creusé la réserve d’eau pour l’irrigation et bâti de leur main l’atelier, en paille, terre et bois du terrain. Un lieu magnifique, encadré de bois, qu’ils m’ont transmis en Janvier 2019 suite à leur arrêt d’activité.

Les 2 ha de terrain comprennent 3000 m2 de petits fruits (cassis, groseille, framboise, mûre et myrtille cultivée), quelques 300 m2 de fraise plantées l’été 2019, un petit bout en rhubarbe, de nombreux fruitiers disséminés, dont de délicieuses pêches de vigne, des pommiers, pruniers, cognassiers, néfliers, cerisier, figuier et cornouillers récemment plantés. Quelques 1000 m2 supplémentaires sont dédiés aux aromatiques (basilic, menthe, etc), et cultures du jardin. Enfin, 1000 m2 sont semé d’un mélange sarrasin phacélie, jouant le rôle d’engrais vert et de ressource mellifère.

En effet, le verger a la chance d’accueillir une dizaine de ruche d’amis apiculteurs (La douce abeille – Famille Chapel) qui contribuent à la pollinisation mais surtout à la vie et à la diversité sur le verger.

Les petites dernières arrivées sont une dizaine de poules pondeuses qui gratouillent sous les fruitiers tout en nous offrant leurs bon oeufs. Merci les poulettes!

Les récoltes s’étalent de mai jusqu’aux gelées. Certaines sont des moments de calme et de solitude dans la nature, d’autre des moments de convivialité, lors de la récolte collective et festive des cassis et groseilles. Le verger connaît le gel malgré son exposition Nord, qui permet un réveil plus tardif de la végétation. Il n’y a pas de système pour protéger des gelée, c’est en réflexion et pour l’heure, la diversité des fruits et des variétés permet d’avoir de quoi proposer une gamme riche de sorbets malgré un gel sur une ou deux cultures.

Vive la diversité !